-
« Et bah, on peut pas dire qu'il se passe grand-chose ici depuis le grand chambardement! »...
Oui, oui, je sais...
C'est un peu comme si nous errions en pleine ville morte ici, ces derniers temps.
Depuis « Rosa », je n'ai encore rien écrit.
Les idées passent, trépassent ou érigent peu à peu leurs fondations en mon esprit, mais il faut laisser à tout ceci le temps de mûrir un peu!
Patience, chers lecteurs, si vous le voulez bien, je ne peux malheureusement être aussi productive que vous le voudriez, que je le voudrai moi-même!
Mais je suis là, toujours dans les parages, à nourrir mon imagination de tout ce qui est, pour plus tard, vous offrir en pâture de nouveaux écrits sur lesquels vous pourrez vous jeter!
Promis, j'y travaille, mais, créer prend du temps.
Prenez soin de vous, bombardez moi de commentaires, j'ai comme l'impression que vous vous faites rares, et, quoi hé! Mes mots n'ont guère de sens, sans vous pour les lire... Revenez donc, exprimez-vous!
Bonne soirée.
La Lutine vous salue bien aimablement !
* Pirouette, Pas de danse et Trompette! *
Lully.
6 commentaires -
Bonsoir bonsoir !
Voilà donc, Migration effectuée!
En fait, le blog sera exactement le même, mais cela faisait quelques-temps déjà que j'avais le désir de changer mon nom d'Auteur et donc, d'avoir une adresse valable qui porterait le dit-nom.
Lili-A devient donc Lully (non non, pas en référence au compositeur, mais c'est en fait une contraction de mon surnom (Lutine) et de mon diminutif (Lili), et comme c'est aujourd'hui la Sainte Moi-Même, j'ai décidé de m'offrir cette transformation et ce déménagement en cadeau! ^__^
Voilà, je sais je sais, beaucoup de tintouin pour pas grand-chose au final, et je m'en excuse, mais sachez qu'un nom de plume importe, après tout, il est tout aussi identitaire que mes écrits en eux-même.
Merci pour votre compréhension, et rendez-vous dorénavant sur http://lully.eklablog.com !
Au moins, il n'y a pas de tiret, et vous en conviendrez, c'est un avantage indéniable ! :p
Voili voilou!
Sur ce, je vous souhaite une belle nuit, la mienne risque d'être plus que courte, je me lève dans moins de quatre heures...Ouille!
La Lutine vous salue bien bas...
* pirouette, révérence et poudre d'escampette * .
Lully.
4 commentaires -
Une nouvelle improvisation par écran interposé. (Nouvelle est un bien grand mot, car cela date d'il y a quelques années, m'enfin!).
Un échange de plus, des mots tels qu'ils viennent, lorsqu'on les laisse aller à leur guise.Improvisation.
Lully. / Julien.
C'était un après-midi d'automne comme les autres... Les
passants avaient l'air de flâner sur la place du canal, l'eau
ondoyait calmement au gré du vent. Moi je marchais
tranquille, vers l'autre bout de la ville, où j'avais rendez-vous.
Un rendez-vous pour lequel je balisais déjà...En effet, j'avais
absolument besoin de trouver un travail, mes affaires étant
au plus mal...mais ce travail était pour moi la représentation
de l'échec, la représentation de la bassesse...Je savais que
MOI, je valais mieux que ça...Alors, j'y allais, le pas traînant,
l'angoisse mordant mes tripes...priant déjà pour rater mon
entretien...
Car j'avais besoin de me sentir libre pour une fois. Ne pas
m'enchainer a nouveau a des impératifs que je ne maitrise pas et
que, de toute façon, je ne souhaite pas maitriser. N’avoir besoin de
rien d'autre que l'air que je respire pour vivre, et la terre que je foule
pour partir. Je m'arrête. Je ne suis pas tenue d'y aller. Je me retourne.
Partant dans la direction opposée avec un pas plus léger. Je suis libre
et le néant qui a ce moment précis de ma vie me tendait les bras me
rendait presque heureuse. L'aventure, voila ce qu'il me manquait
pour me sentir vivre. Un bus passe. Il s'arrête un peu plus loin. Je
cours, laissant tomber mon sac. Je monte et demande au chauffeur
où il va.
N'écoutant même pas sa réponse, je fouille mon portefeuille,
attrape mon dernier billet et le lui tend..."Un ticket s'il vous
plait".
Je me faufile jusqu'au fond du car...C'est un de ces cars de
voyages mal entretenus, de ces vieux engins baroudeurs qui
ont servis à aller visiter probablement les pires trous du
monde où presque personne ne va...Personne, ou des gens
comme moi, sans histoire, sans attaches...Je me sens bien...Je
sens ma respiration s'apaiser. Je glisse ma main gauche au
fond de la poche de mon blouson, farfouille pour atteindre le
fond de ma poche trouée jusqu'au bas de la doublure, et en
extirpe difficilement mon walkman tout déglingué...
La pluie commence à tomber sur la vitre...j'y colle ma joue et
laisse défiler un paysage morne mais beau à travers ces
larmes qui ne sont pas les miennes...Où vais-je? Où le vent
portera mes pas...
J'ai envie d'aventure...de ne pas me poser de questions...de
rencontrer des gens improbables, dans des lieux tout autant
improbables...C'est beau l'imprévu!
Non, je me trompe. Ce n'est pas le mot qu'il convient. Je ne cherche
pas l'aventure. Non. Ce que je désiré le plus au monde c'est....du
nouveau. Oui, de quoi casser ce rythme abrutissant qui avilie nos
consciences. Chercher le bout des choses, du monde et des gens pour
enfin trouver l'inattendu, le spontané. Le monde se meurt d'avoir cru
aux beautés préfabriquées.
Nous avons perdu le vrai sens des choses et avons oublié qu'elles
pouvaient être belles sans être dénaturées. Voila ce que je vais faire
!! Voila de quoi, d'un coup, mon néant se remplit !!! Je trouverais
cette beauté élégiaque, où qu'elle soit. Quoi qu'elle soit !! Et quand je
l'aurais, je montrerai au monde toute sa grandeur : quand je dis
grandeur, il faut bien sur comprendre vanité.
Au rythme de mes pérégrinations intérieures, je ne me
rendais pas compte que déjà j'étais loin de chez moi, loin de
ce que je connaissais, loin de moi-même déjà, en direction de
l'inconnu...Je savais seulement que je venais de me découvrir
un but, une quête...Quête irréalisable? Peut-être...mais c'était
MA quête!! Et seul cela comptait...Isolée dans mes rêveries,
j'imaginais déjà des temples perdus au fond de jungles
hostiles, qui ouvriraient leurs portes pour moi seule, me
laissant le don et privilège de marquer en moi, comme un
tatouage au fer blanc, cette beauté perdue et inviolée...
J'imaginais des peuples inconnus du plus grand des
anthropologues, que je découvrirais au hasard des chemins,
et qui s'offriraient à la vie comme personne n'aurait même
osé le rêver, sans pudeur aucune, détenteurs de vérité et
sachant décupler leurs sens et leur nature...Je me voyais déjà,
initiée par eux aux délices de la chair, aux délices de l'orgie,
aux délices de la non-retenue...
Mais une voix me rappela soudain à la réalité : "Hey ma
P’tite dame, c'est l'terminus!"
La première envie que j'eus fut de sauter a la gorge de cet homme,
non pas pour exercer une violence inutile mais parce que je n'étais
pas encore dans mon état normal, toute bouleversée par ce que
j'avais vu....non, rêvé........ Lapsus révélateur. En me levant le plus
dignement possible pour ne pas laisser transparaitre mon état d'être,
je partis vers l'avant du bus
en tentant de reprendre mes esprits. J’étais profondément troublé
par ce rêve, cette vision.
Je n'avais pas pu imaginer tout ça....
En même temps je ne pouvais me convaincre que j'avais réellement
vu et fais tout ça. Ma formation de comptable rationaliste et
rationalisante me l'interdisait. Et pourtant je voulais y croire...
Lully. ©
5 commentaires -
Un autre exercice du genre avec un autre compagnon d'écriture.
Une atmosphère, quelques mots, un instant.Cadavre exquis.
Lully. / Julien.
L'eau a coulé sous les ponts. Il était temps. Cela faisait quoi? Trois ans? Cinq? Dix? Que l'on ne s'était parlé? C'était idiot... Deux meilleurs amis, fâchés pour une broutille? Une connerie de morceau composé à deux... J'ai mûri, lui aussi. C'est dingue le hasard. On se voit, on s'aperçoit, au croisement de deux rues, que pourtant l'on foule tous les jours, on se parle, et l'on se retrouve, deux frères,
Comme hier...
Les jours passent mais la douleur reste. Rien ne s'efface. L'eau de naguère a toujours et encore cette odeur nauséeuse. Les gens passent et laissent un peu d'eux en moi comme pour marquer leur absence. Echo de naguère qui jamais ne se lasse...
Un jour peut-être...
Peut-être? Oui, en effet...Seulement...ma vie est faite de peut-être, je suis cerné... Avec des si, on mettrait Paris en bouteille, dit-on? Avec des peut-être, on me met moi, au monde.
Il est temps, à présent, de sortir de moi-même. Au diable les points d'interrogation, les points de suspension, et même toute la ponctuation!
Aujourd’hui, je deviens moi.
Je fonce.
Comme si je voulais me perdre. Comme si moi aussi j'avais le droit d'avancer. Laisser boulets et fardeaux sur le bord du chemin. Foncer, courir à en perdre haleine pour se sentir exister. Sentir le vent du destin claquer contre ma joue et rire. Rire à ne plus pouvoir s'arrêter.
Avancer, rire et...
S'en aller? Aller flirter un peu avec le vent d'hiver, sous un ciel couvert. Je prédis néanmoins qu'une étoile saura guider mes pas loin des gouffres enfouis sous l'obscurité. J'irai baigner mes mains dans l'eau gelée d'un lac, et j'apprécierai le réveil fougueux que m'offrira cette
/nature indomptable.
Destin indomptable. Tout est a portée de main et rien ne peut être touché... encore moins saisi. Tout passe. Nature chaotique. Destin effarant. J'existe. Je passe.
Lully. ©
votre commentaire -
Une improvisation romanesque, un soir d'été, deux personnes, homme et femme, deux rôles derrière l'écran.
Dialogue d'un soir d' Été.
L'homme / Lully.
Comme tu veux, tout ce que tu veux en fait.
Tant pis... Je reste transit en voyant ton silence qui alimente ma
dépendance...
« Tout ce que tu veux » fais-en Porte étendard, brandis le
haut et loin pour clamer ton vouloir.
Je n'ai comme force intérieure que l'espoir de te revoir, d'être caressé
par ton regard...
Regarde plus loin , bien au-delà se trouve l'horizon où s'en
viennent se cacher les émois, ceux qui se taisent, ceux qui
se terrent... J'espère.
Dois-je interpréter tes silences qui ne sont contredits que par tes
regards, que je perçois comme l'offre d'une lueur d'espoir? Ce jour
pourtant, tu avais parfois ce regard qui ne disait pas non. Il n'est en
mon âme qu'un désir de donner.
Douce amie, ne me haïssez pas, j'ai tant à donner si vous m'y autorisez.
Prenez de moi, vous me comblerez.
J'irai peut-être alors combler les failles qui écartèlent
votre âme... Peut -être, enfin, si vous êtes sage.
Douce et tendre amie, je me réjouis de vous lire ainsi. Sachez
cependant ceci, j'ai à vous donner, la tendresse que vous méritez.
Le mérite, vous dites? Mais qui du monde sait que vaut
quoi, alors que nous ne sommes tous qu'humains, ici bas ?
Vous êtes ici bas, non-loin de moi. Et de vous à moi, je pense que vous
méritez un torrent de sentiments
Toréro vous semblez ; vouloir jouer à m'attraper, mais les
lueurs trop vives attisent ma peur et je danse l'esquive
pour éviter les heurts... Prenez garde à la charge!
Apeuré?
Prenez en considération, je vous prie toute ma modestie. Dans un élan
de sentiments j'ai cru vous avoir apprivoisée, vous avoir montré que je
n'étais point venu vous chasser, je vous prie de bien vouloir me
pardonner.
La chasse on ne donne à une chasseresse, qui de ses traits
poursuit la quête ultime, harponner en plein cœur pour ne
plus lâcher prise, et recueillir enfin, juste au creux de ses
mains, le palpitant trésor, pour toujours le chérir...
Je ne vous chasse pas ma belle, je suis juste inspiré quand vous êtes à
proximité. J'ai beaucoup à donner le temps d'un instant, furtif.
Je vais aller me coucher, terminant ainsi pour cette nuit cette
débauche de propos insoumis. Leurs sens étant vain et sans
conviction, je pense judicieux de devenir silencieux.
C'est en tous cas un joli prélude au silence que voilà.
J'espère que nos échanges courtois auront laissé sur vos
lèvres un léger sourire, qui pourra perdurer jusqu'à vous
endormir. Que la nuit vous soit douce, Ami.
Lully. ©
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires