• Titre : Jamais avant le coucher du soleil
    Auteur :
    Johanna Sinisalo

    Présentation de l'éditeur :

    Dynamique photographe de pub, Ange vit en solitaire stressé. Un soir,
    rentrant chez lui, il sauve des bottes d'une bande de jeunes quelque
    chose qui ressemble fort à un animal blessé. Il lui faudra vite se
    rendre à l'évidence : la chose recueillie dans son appartement est un
    enfant troll, perdu certes mais sauvage et d'une violence inquiétante.
    Commencent alors d'une part une enquête qui se doit d'être la plus
    discrète possible sur ce que sont ces êtres que nombre de documents ne
    disent pas imaginaires mais bien réels et, d'autre part, une partie de
    cache-cache avec les amis, les collègues de travail et les voisins
    d'immeuble. Au quotidien du photographe, qui tient peut être l'occasion
    de réaliser les photos de sa vie mais doit dissimuler l'existence de
    son troll, se mêlent ainsi des données qui, progressivement, lui disent
    que ce qu'il vit n'est pas un rêve mais une réalité dangereuse à
    laquelle il va bien falloir trouver une solution... forcément radicale.


    Mes impressions :

    On ne s'en sort jamais indemne lorsque l'on fraye avec un diable, même un diable des forêts, et une fois la machine mise en marche, Ange va devoir être prêt à faire face aux conséquences de ses actes ...

    C'est avec un mélange de fascination et de crainte que l'on découvre pas à pas cette relation étonnante et contre-nature qui naît entre lui et l'enfant troll, accompagnés tout au long de la lecture par une certaine angoisse du dénouement.
    Roman étrange, où les pages soit-disant empruntées à
    des manuels zoologiques ou mythologiques alternent avec les récits de plusieurs personnages, Ange bien sûr, mais aussi Palomita, sa voisine, et les amants anciens/futurs/potentiels du jeune photographe. Le désir de choquer est parfois palpable, mais l'écriture reste toujours fluide et non-dits et ellipses volontaires allègent le récit tout en suscitant chez le
    lecteur une sorte de complicité coupable.
    Un très bon roman, original et prenant, et qui me conforte dans la bonne impression que j'ai des auteurs contemporains nordiques.


    A découvrir!




    Lully.


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  • Titre : Le Chef de la Rebellion
    Auteur : Christie Golden

    Présentation de l'éditeur :

    Dans le passé, le monde d'Azeroth regorgeait de créatures merveilleuses de toutes sortes. Des elfes mystérieux et des nains intrépides vivaient aux côtés des hommes dans une paix et une harmonie relatives - jusqu'à l'arrivée d'une armée démoniaque, la Légion du feu, qui fit définitivement voler en éclats la tranquillité de ce monde. Désormais, les orcs, les dragons, les gobelins, et les trolls combattent pour asseoir leur suprématie sur les royaumes éparpillés de Warcraft. Esclave. Gladiateur. Shaman. Chef de guerre. L'énigmatique orc connu sous le nom de Thrall a joué tous ces rôles. Élevé par de cruels maîtres humains qui cherchaient à le modeler en parfait pion, Thrall a été conduit, à la fois par sa nature sauvage et par une intelligence particulièrement acérée, à poursuivre une destinée qu'il commence seulement à entrevoir. Briser sa condition d'esclave et redécouvrir les traditions ancestrales des siens. Le récit tumultueux de son parcours initiatique - une saga d'honneur, de haine et d'espoir peut enfin être révélé...

    Mes Impressions :

    Ayant pourtant quasiment toujours joué des personnages sous la bannière de l'Alliance (Humais, Nains, Gnomes, Draeneïs, Elfes de la nuit), j'ai toujours gardé une certaine attirance pour ceux de l'autre côté, que l'on nomme La Horde( Orcs, Trolls, Morts-Vivants, Taurens, Elfes de sang), et notamment pour les Orcs, peuple guerrier fier et qui vit en lien avec la nature. Cette attirance s'explique par le fait que j'ai toujours eu une grande admiration et même un fort attachement pour leur Chef de Guerre : Thrall. Ce tome 2 lui est entièrement consacré, et c'est un superbe récit que voilà, qui n'a fait qu'augmenter encore mon attachement pour ce personnage haut en couleur, à la personnalité incroyable, d'une intelligence rare et à l'honneur incomparable.
    J'ai vraiment trouvé son histoire fabuleuse, pleine de rebondissements et d'émotions, les poils de mes bras se hérissant même par moments, et m'ayant même arraché quelques larmes.
    On peut le lire indépendamment de la série, alors, surtout, n'hésitez pas, foncez!


     

     

    Lully.©


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    Titre : Le Jour du Dragon
    Auteur : Richard A.Knaak

    Présentation de l'éditeur :

    Dans une des nuits du temps, la terre d'Azeroth était peuplée de créatures extraordinaires. Elfes mystérieux, nains hardis vivaient en paix relative avec les humains... jusqu'à ce que la Légion de Feu, l'armée des démons, ne vienne à jamais briser cette harmonie. Désormais, ores, dragons, goblins et trolls rivalisent pour conquérir la suprématie sur les royaumes désemparés. Ce combat insensé est maintenant ce qui tient lieu de destin au monde de WarCraft. À la suite d'un terrifiant bouleversement, les plus puissants sorciers du monde envoient Rhonin, le mage rebelle, accomplir un périlleux voyage. Dans Khaz Modan ravagé par les orcs, il découvre une conspiration qui dépasse l'entendement, une menace qui va l'obliger à s'allier à d'anciennes créatures de l'air et du feu... avec l'espoir qu'Azeroth connaisse une nouvelle aube.

    Mes Impressions :

    Etant joueuse sur l'univers de World of Warcraft depuis bientôt 3 ans, et ayant avant cela terminé tous les autres opus des Warcraft en long en large et en travers, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce tome 1 afin de découvrir plus avant la richesse de ce monde et ses secrets.
    Je l'ai dévoré très rapidement, en une soirée, ravie d'en savoir plus sur des personnages dont je savais alors très peu, mais dont les noms flottent depuis longtemps au gré des lieux que foule mon propre personnage.
    Je ne dirai pas que c'est de la grande littérature, ni même de la grande héroïc fantasy à la hauteur d'un G.G.Kay, d'un Eddings ou d'un Feist, cependant l'écriture est simple, fluide, et on se laisse entraîner avec un plaisir non dissimulé au creux de cette aventure.
    Les protagonistes y sont attachants, contrastés, avec des personnalités intéressantes et l'auteur a su aussi les traiter avec beaucoup d'humour.
    Bref, le premier tome (ainsi que le 2ème dont je vais vous faire la fiche sitôt celle-ci terminée) de cette saga se laisse lire très facilement, même pour ceux qui ne connaissent rien de cet univers haut en couleurs.
    Amateurs d'héroïc fantasy, n'hésitez pas!



    Lully.©


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    Titre : L'ombre du Vent
    Auteur : Carlos Ruiz Zafon


    Présentation de l'Editeur :

    Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges
    " marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son
    père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui
    va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.


    Mes impressions :

    En premier lieu, il m'a été difficile de choisir une catégorie
    de roman où classer celui-ci, tant l'auteur mêle les genres avec brio tout au long de cette histoire. Ce roman foisonnant tient à la fois du récit d'apprentissage, du récit fantastique, de l'enquête et de l'aventure, mais aussi du roman d'amour et d'amitié.

    Véritable ode à la littérature, les amoureux des livres et des
    lettres ne peuvent qu'être comblés par cette œuvre étonnante, poétique et profonde, qui nous entraîne dans des lieux et atmosphères mystérieux et magiques, au cœur de secrets d'alcôves et d'histoires en miroir où les coïncidences ne sont jamais gratuites. Ce "cimetière des livres oubliés" est presque palpable, et l'on rêverait de s'y trouver, de pouvoir fouler ses allées poussiéreuses et rien que pour un instant seulement, feuilleter ses vieux ouvrages oubliés.

    Plonger dans « L'ombre du vent », c'est plonger dans un récit à la structure façon « poupées russes », rappelant quelque peu les romans de Paul Auster, l'aspect romanesque en plus.
    Ici, les multiples pistes sont autant d'histoires dans l'Histoire où se
    mêlent réalité et fiction.

    L'on y suit Daniel sur une période de vingt ans, qui, derrière sa
    quête initiatique passionnée et passionnante, cherche surtout à retrouver le visage de sa mère perdue trop tôt.

    Superbement écrit, j'ai été totalement happée dès les premières lignes par l'atmosphère lourde de secrets, de mystères, de cette histoire au cœur d'une Barcelone hantée par les fantômes du passé , et
    n'ai pu reposer ce petit bijou de 500 pages qu'une fois obtenues
    toutes les réponses à mes questions.


    N'hésitez surtout pas, Plongez!



    Lully.©


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  • Titres : Twilight (Fascination), New Moon (Tentation), Eclipse (Hésitation), Breaking Dawn (Révélation).
    Auteur : Stephenie Meyer



    Mes Impressions :

    On ne présente plus ce phénomène, chacun en a suffisamment entendu parler!
    Pour ma part, j'ai lu toute la saga sans avoir été portée par cette vague de passion, à vrai dire, je n'en avais pas du tout entendu parler alors que le film passait au cinéma...Dans quel monde vis-je?! Smile
    C'est en fait par ma belle-fille de 13 ans que j'ai pris connaissance de cette saga, car elle était en train de la dévorer pour la seconde fois et ne jurait plus que par ça.
    Je me suis alors souvenue avoir aperçu les livres en librairie, et avoir été attirée par les premières de couv' sans pourtant me pencher dessus plus avant.
    Bref, devant l'engouement de ma belle-fille, et n'ayant rien à lire à ce moment là, je me suis laissée prendre au jeu et lui ai emprunté ses bouquins.
    Je dois avouer qu'aujourd'hui encore, mon avis à leur sujet est plus que mitigé. Je n'arrive pas à savoir si j'ai aimé ou non.
    Toujours est-il que lorsque je me suis plongée dans les premières pages du tome 1, je venais de refermer
    L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon qui m'avait totalement transportée et exaltée, non seulement par son histoire formidable mais aussi par sa plume magnifique.
    Les premières pages de
    Fascination , et même les premiers chapitres, ont donc été pour moi une espèce de torture ignoble que je continuais pourtant de m'infliger pour je ne sais quelle raison, tant l'écriture me semblait fade, plate, et sans aucun style ou talent quelconque. Advienne que pourra, j'ai pourtant continué tant bien que mal, et quelques passages, par moment, venait combler le vide intersidéral de cette "œuvre" pour quelques instants. Je l'ai terminé, je l'ai fermé, et dépitée, je me suis demandé pourquoi j'avais malgré tout envie de connaître la suite alors que j'avais été si peu transportée, et même, parfois révoltée par la niaiserie, le mauvais français qui m'avait accompagné jusqu'à la fin de ce tome, mis à part quelques courts passages soudainement ingénieux dans l'écriture.

    Et puis, j'ai ouvert le deuxième tome. Je ne sais si je m'étais habituée à ce non-style de la part de l'auteur, ou devrais-je dire, du traducteur, toujours est-il que j'ai soudainement trouvé tout cela bien plus digeste.
    Étonnamment, j'ai beaucoup aimé
    Tentation, tout au long de ma lecture. J'ai trouvé l'écriture soudainement plus riche, plus vraie, plus authentique et porteuse d'émotions, comme si finalement, cela n'avait pas été écrit par la même personne.
    Les personnages eux aussi, me paraissaient alors plus étoffés, moins clichés qu'auparavant, et j'ai même ressenti un véritable attachement pour Jacob. Bella me semblait plus complète, plus vraie, pas l'espèce de pastiche d'adolescente mièvre qu'elle avait été jusqu'alors.
    Comme si le vide ressenti par Bella comblait paradoxalement celui de l'histoire, du récit. Comme si j'étais plus à même de la comprendre, de la sentir "humaine" dans ses sentiments. Ces petites peurs qu'elle s'inflige, son auto dérision, sa désolation.

    Je passerai rapidement sur les tomes 3 et 4,
    Hésitation m'ayant assez plus jusqu'à un certain point , pour finalement retomber dans la torpeur du premier tome à partir d'un autre.
    Quant à
    Révélation, je dois bien avouer que je l'ai lu pour terminer la saga, mais je n'y ai quasiment trouvé que niaiseries, bons sentiments et facilités, et le personnage de Jacob, que j'avais tant aimé dans les tomes 2 et 3, m'est dans le dernier opus devenu parfaitement intolérable. Pourquoi Stephenie Meyer en a t-elle fait un tel petit caniche, éperdument épris d'un stupide bébé (ok, pas si stupide le bébé, mais bébé quand même) et irrémédiablement changé par son imprégnation...J'aurai voulu que Bella ne choisisse jamais. J'aurai voulu que cette terrible ambiguïté perdure. J'aurai voulu que tout cela se termine bien mal, que personne ne finisse avec personne, chacun rongé par ses démons intérieurs, ses sentiments contradictoires. Là, peut-être, ce succès aurait été mérité.

    En conclusion, je dirai de cette Saga, qu'elle est bel et bien une lecture destinée aux adolescents (et même adolescentEs principalement), et en ce sens, je comprends mieux son succès phénoménal, car il est plus facile de rêver au grand amour impossible et miraculeux à la fois quand on ne l'a jamais connu. Il est aussi plus facile de s'identifier à une jeune fille telle que Bella qui a bien des facettes de la demoiselle Tout-le-monde, à savoir qu'elle n'est pas exceptionnelle, qu'elle a une mauvaise image d'elle-même et aucune confiance en elle, et pourtant, comme chacun, chaque être humain, elle a en elle bien des trésors que d'autres verront à sa place et que, consciente enfin, elle pourra laisser grandir, peut-être.
    Concernant l'écriture, on trouve des phrases bateau à tout bout de champ, des tournures simplistes voir maladroites, et pourtant, à d'autres moments, certains passages, parfois même des chapitres entiers, sont de véritables petits bijoux.
    C'est à n'y rien comprendre et se demander si tout cela n'est pas une grande supercherie qu'on nous aurait offert là, comme si plusieurs auteurs se cachaient derrière un seul nom, une seule image.
    Étonnamment, pour la puriste et passionnée que je suis concernant le mythe du vampire, j'ai par contre bien aimé sa vision des choses, qu'elle aurait cependant du pousser plus loin encore, dommage qu'elle ne soit que survolée. Idem concernant les lupins.
    Bref, pour finir, je dirai que Twilight m'aura laissé un goût étrange sur le palais, un mélange de dépit, d'ironie, d'euphorie et de faim insatiable par instants, pour se finir dans la déception, la désillusion, et l'ennui... Quel dommage.



    Nota Bene : [ Je préfère ne pas m'étendre sur le film, je risquerai d'être vulgaire. Personnellement, j'ai rarement vu une telle bouse (pardonnez-moi l'expression), ou du moins, je n'en avais plus vu depuis longtemps. Et justement concernant ce clin d'œil à la première de couv' de
    Fascination
    mon dieu, quelle horreur, on ne voit rien de naturel dans ce geste, la façon d'Edward de recueillir la pomme avec ses mains en coupe, alors qu'il est censé l'avoir attrapée dans un geste fulgurant, et ce gros plan là dessus...c'est d'un ridicule affligeant. Et pour Edward... Je risque d'en affoler plus d'une (ma belle-fille y compris), mais quel mauvais choix d'acteur!! Autant il paraissait ado dans Harry Potter et la coupe de Feu (qui est d'ailleurs une véritable bouse aussi alors que le bouquin est génial), mais là, on ne lui donne en rien 16-17 ans, il est affreux, a l'air d'un camé dans les vapes, et ne ressemble en rien au personnage décrit dans les livres... Où sont passées celles qui, à 12 ans, rêvait comme moi d'un vampire à la Louis, grandiosement incarné par un splendide Brad Pitt...Aaaaaaaaah! (cf. Entretien avec un vampire, Ann Rice).
    Mais ce n'est ici que mon humble et personnel avis, et je ne souhaite froisser personne. Alors, j'en termine! ].



    Lully. ©


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