Bonjour d'outre-temps !

Je crois comprendre que tu as rassemblé bon nombre de tes textes dans Soleil Bleu, qui du coup ne sont plus accessibles ici. Félicitation pour cette avancée, dont je n'apprends la réalisation qu'à contretemps, comme à mon habitude. Je me souviens avoir regretté au sujet de ce texte de ne pouvoir y consacrer plus de lignes et plus de réflexion. Il me semble qu'il était plus long, il me souvient peut-être qu'il décrivait d'autres émotions...
Peut-être est-ce que je me mélange. Je crois que tes mots me faisait penser à ces livres écrit jadis, parfois de la plus haute antiquité, et à travers lesquels, par le biais invisible des traducteurs et des copistes (autant de souffles qui s'ajoutent aux souffles), on pouvait ouvrir un dialogue avec un être pourtant physiquement mort.

Désolé, je suis rouillé (et l'orthographe s'en ressent probablement), mais il y a toujours de la magie au sein de tes textes qui me permet de revigorer mon envie d'écrire et susciter mon imagination, même si elle part à des années-lumières de ce que tu as voulu dire. Tu ne m'en voudras pas j'espère d'émerger à nouveau à travers le temps, après être demeuré muet pendant quelques éternités au moins, c'est là une habitude que j'ai et je ne m'en soignerais pas de toute façon. Mon cerveau fonctionne à l'ancienne, il privilégie le retour approfondi sur les choses déjà faites, et rechigne à l'actualité incessante, où une nouveauté chasse l'autre, sans arrêt.

Inspiration, expiration, les souffles s'enchaînent et c'est la respiration du Temps que tu dévoiles là. Peut-être que les mots sont à prendre tels quels : l'Inspiration nous souffle l'Idée, que nous avons le devoir de chercher à expirer dans l'air de ce monde, à exprimer d'une manière qui soit féconde.
Tu vois, cela fonctionne !
Ce n'est pas cela que tu écris, tu parles plus d'un leg fait de particules et d'atomes, mais c'est pourtant ce que tes mots suscitent en moi. Et je t'en remercie, chapeau bas !