• [...]

    Fumées grisées âcres

    Vertes apothicaires

    Marchandes d'Insomnie,

    J'en crève

    Crève, Gueule béante sur l'univers

    Barrières géantes s'en venant

    Fracasser le rêve

    Au calvaire d'une vie,

    D'un monde où peur n'est guère

    Vide carcasse s'amenuise et creuse son trou

    Vacarme sourd où pleuvent les coups

    Sur mon fantôme, naguère chair

    Vibrante, vivante,

    Et toujours tienne.

    Qu'il vienne encore le cataclysme

    Arracher chaque plume

    Et puis l'échine

    Briser ma voix en long mutisme

    Où Mort s'écoule

    Langoureusement, susurre enfin

    Dévore Néant!

    L'éternel cri, la chute,

    Au son du vide sentencieux

    Où se terre

    S'abîme la clarté nue

    D'un soleil bleu...

     

     

     

     

    - Lutine Aurel Bonnemaison -


  • Commentaires

    1
    Numéro de série 23 Profil de Numéro de série 23
    Vendredi 19 Avril 2013 à 17:16

    Ce serait donc une élégie ? Funèbres humeurs te feraient-elles cortège ? Une fois de plus le loup te croise de peu. Mais quel plaisir de voir revivre un peu ce lieu abandonné aux ronces publicitaires !

    2
    Vendredi 3 Mai 2013 à 20:52

    Il semblerait oui! :)
    Nous ne faisons que nous rater, quel dommage!

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :