• L'adoption de la semaine.

    - Un mot est comme un enfant. Il évolue au fil des âges. Connais-le, Aime-le. -
  • alma mater

     

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    Source : Wikipédia

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    Sommaire

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    ·         1 De l'Antiquité à nos jours

    ·         2 Époque contemporaine

    ·         3 Musique

    ·         4 Références

    ·         5 Voir aussi

    De l'Antiquité à nos jours[modifier] 

    Alma mater est une expression d'origine latine, traduisible par « mère nourricière ». Le terme était employé dans la Rome antique pour désigner la déesse mère[réf. nécessaire].

    Au Moyen Âge, l'expression était aussi employée par les chrétiens pour désigner la vierge Marie, mère de Jésus de Nazareth. Par exemple, l'hymne Alma Redemptoris Mater signifie littéralement Sainte Mère du Rédempteur.

    « Alma Mater Studiorum » est surtout la devise de l'Université de Bologne fondée en 1088 et plus ancienne université du monde occidental. L'usage de cette expression s'est ensuite progressivement propagé dans les autres universités européennes.

    Époque contemporaine[modifier] 

    À l'époque moderne, cette expression est utilisée, par Rabelais par exemple, pour désigner l'université dans laquelle une personne a suivi ses études.

    Aujourd'hui, le terme est essentiellement employé dans le monde de l'enseignement supérieur. Ainsi, dans les pays anglophones, le terme est fréquemment employé pour désigner un college ou un lycée dans lequel une personne a fait ses études. Le terme désigne également l'incipit de l'hymne d'une école et le plus souvent d'une université dans ces mêmes pays anglophones. Aux États-Unis, la plupart des vieilles universités comme celles de l'Ivy League possèdent leur Alma Mater, terme qui désigne dans ce cas l'intégralité de l'hymne d'une université et non seulement ses premiers mots comme dans le sens général du terme.

    En Belgique, en Suisse et au Canada, il désigne l'université où une personne a fait ses études1.

    Musique[modifier] 

    En novembre 2009, le Vatican édite un CD, intitulé « Alma Mater », qui reprend des extraits de chants religieux du pape Benoît XVI, lors de messes ou de cérémonies. Le CD a été mixé dans les studios Abbey Road à Londres. L'album de musique « Alma Mater » est un Disque compact de chants dédiés à la Vierge Marie.

    "Alma Mater" est aussi le titre d'une chanson d'Alice Cooper.

    Références[modifier] 

    1.     Le Nouveau Petit Robert de la langue française 2008, Paris, 2007, p. 72.

    Voir aussi[modifier] 

    ·         Alma (prénom)


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  • Élégie

    Source : Wikipédia.

    L’élégie (en grec ancien ἐλεγεία / elegeía, signifiant « chant de mort ») est une forme de poème.

    Dans l’Antiquité, était appelée « élégie » tout poème alternant hexamètres et pentamètres en distiques : ce sont les vers élégiaques.

    De nos jours, l’élégie est considérée comme une catégorie au sein de la poésie lyrique, en tant que poème de longueur et de forme variables caractérisé par son ton plaintif particulièrement adapté à l’évocation d’un mort ou à l’expression d’une souffrance amoureuse due à un abandon ou à une absence.

    Sommaire

      [masquer 

    ·         1 Perspective historique et morale

    o    1.1 L’élégie grecque

    o    1.2 L’élégie romaine

    §  1.2.1 Catulle

    §  1.2.2 Tibulle

    §  1.2.3 Lygdamus

    §  1.2.4 Sulpicia

    §  1.2.5 Properce

    o    1.3 L’élégie à la Renaissance

    o    1.4 Postérité

    ·         2 Voir aussi

    Perspective historique et morale[modifier] 

    L’élégie grecque[modifier] 

    Une étymologie, très probablement fantaisiste, voit dans le mot élégie la racine leg-, qui signifie « dire », et le phonème [e], qui signifiait « hélas ». Quelle qu’en soit son origine, le distique élégiaque se compose d’un hexamètre dactylique et d’un pentamètre plus court. Ce mot vient de la Grèce antique, mais il veut dire, littéralement, « chant de deuil » ; c’était le chant qui accompagnait un type de sacrifice, celui du bouc. Néanmoins, les spécialistes ne se sont pas encore mis d’accord quant à la véritable étymologie de ce terme et au rapport qu’il peut y avoir entre ce sacrifice de bouc et le genre littéraire que nous connaissons.

    En Grèce antique, l’élégie n’était pas un genre littéraire, mais une forme. Il n’y avait pas d’unité de thème, et le distique élégiaque n’était pas réservé à l’expression de la douleur ou du sentiment amoureux. Au contraire, l’élégie était utilisée pour traiter de thèmes très divers : la philosophie, la morale, la guerre, la politique. Les poètes CallinosTyrtée et Solon ont pratiqué l’élégie. Le point commun est l’impersonnalité, la subjectivité de l’auteur restant toujours en retrait, laissant la place au message. Il faut bien garder à l’esprit qu’à cette époque ce terme n’a pas son sens moderne.

    Cependant, le poète Mimnerme, vers la fin du viie siècle av. J.-C., a recours au distique élégiaque pour exprimer des sentiments amoureux. Puis, au iiie siècle av. J.-C., l’élégie hellénistique entrelace fables mythologiques et sentiments amoureux. Dans cette tradition amoureuse de l’élégie grecque, on trouve les poètes Callimaque de Cyrène et Philétas.

    C’est avec l’élégie romaine que cette forme se spécialise dans le domaine amoureux.

    L’élégie romaine[modifier] 

    Bien qu’à ses débuts, la structure métrique de l’élégie ne soit pas réservée à l’expression de la tristesse amoureuse, les poètes romains vont rendre plus humaines les émotions des héros mythiques, le personnage de l’amant permettant une identification personnelle. L’élégie est alors associée au thème de la passion amoureuse. En effet, les poètes élégiaques romains étaient dans leur majorité de jeunes gens nobles, qui lassés de leurs devoirs militaires, ont transposé ces valeurs guerrières dans l’amour, c’est ce qu’on a appelé la Militia Veneris ou Service de Vénus. S’il y a tristesse, écrit Ovide, ça n’est pas du fait de l’essence de l’élégie, mais parce que l’amour le plus souvent donne naissance à des sentiments malheureux.

    L’élégie est l’occasion de donner naissance à une posture particulière de leurs auteurs : leur vision de l’amour s’accompagne d’une vision de la société, et de la position du poète, souvent en marge. L’amour élégiaque se place en marge des lois et de la convenance, particulièrement à l’époque augustéenne qui tente de revenir à un « nouvel ordre moral ». Les élégiaques n’ont pas toujours bonne réputation, d’autant plus qu’ils jouent avec l’autobiographie (même s’il ne faut pas voir dans les élégies un récit autobiographique, le je n’étant que conventionnel), peu appréciée à Rome. Avant d’être un genre littéraire, l’élégie romaine est donc un style, une façon de vivre, de penser et d’être, qui fait émerger un point de vue individuel.

    C’est le poète grec Parthénios, arrivé à Rome comme esclave en 73 av. J.-C., qui importa le genre élégiaque. Catulle bientôt prit la relève, tout en donnant une orientation romaine à l’elegia.

    Il publie un recueil de poèmes en partie de métrique élégiaque ; l’inspiration érotique très nettement présente donne une première orientation à l’amour élégiaque.

    Seuls les poèmes 65 à 116 sont composés en distiques élégiaques. La thématique de la passion prend deux formes : la figure d’Ariane abandonnée par Thésée (poème 64), et les amours de Catulle et de Lesbie. La dimension fictionnelle de cette évocation d’expériences personnelles est très importante, le poète jouant avec cette « confusion entre l’auteur et le narrateur ». Il s’agit d’un récit s’appuyant sur de nombreux lieux communs ou topoï (tel que la porte close qui fait obstacle à l’amant), et non de la narration d’événements vécus. La question de la sincérité ne se pose pas au sens moderne. Cependant, on voit bien la naissance d’un je auteur et acteur du texte littéraire, et Catulle est le premier auteur latin à exposer publiquement son amour pour une femme.

    Cette prise de position est provocatrice, et perçue comme blâmable par ses contemporains. En effet, la passion éprouvée pour une femme est dégradante, puisqu’elle fait de l’homme un esclave, servus et de la femme une domina — thème sur lequel Ovide reviendra. L’homme amoureux d’une femme est un personnage typique et ridicule des comédies de Plaute. Catulle insiste sur le désarroi amoureux, sur l’alternance de bonheur et de désespoir, sur la difficulté de la fidélité. L’amour est perçu comme une douleur, et au poème 76 il en vient à prier les dieux de l’en délivrer.

    Catulle reste très inspiré par les modèles grecs, qu’il traduit, adapte et imite — à une époque où le concept de plagiat n’existe pas, et où imiter un écrivain est lui rendre hommage. Il assure la transition entre l’élégie hellénistique et l’élégie romaine.

    Article détaillé : Élégies (Tibulle).

    Tibulle est le premier auteur élégiaque pour qui nous avons une œuvre importante. Né entre 54 et 48 avant J.-C. et mort en 19 avant J.-C., il est originaire du Latium et a passé son enfance à la campagne. Il appartenait à une famille d’ordre équestre (classe sociale riche) mais sa famille, elle, était désargentée. Orphelin de père très jeune, il est élevé par sa mère et sa sœur. Tibulle a reçu une éducation soignée en langue grecque. En 32 avant J.-C. il se place sous la protection d’un grand personnage: Valerius Messala Coruinus (mécène entouré d’un cercle de gens de lettres). Tibulle rencontre à Rome une femme mariée (Plania) qu’il chante dans son recueil élégiaque sous le nom de Dalia. En 31 avant J.-C., Tibulle doit, malgré ses réticences, accompagner Messala dans une campagne militaire en Orient. Mais son voyage est interrompu car il tombe malade.

    Son éducation à la campagne a une influence considérable dans son œuvre. Tibulle célèbre à la fois l’amour hétérosexuel et homosexuel. Les principaux thèmes de son œuvre sont :

    ·         l’intuition de la proximité de la mort ;

    ·         le thème de la recusatio (refus de la quête ambitieuse des richesses ou de la gloire et refus d’écrire par conséquent de la poésie épique) ;

    ·         l’amour d’une nature rustique imprégnée d’une religiosité archaïque (thème propre à Tibulle).

    C'est un prêtre grec, et philosophe, qui a dû abandonner sa fille et qui écrira par la suite un poème pour s'auto-convaincre du fait qu'il n'a abandonné sa fille que "charnellement" .

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    Article détaillé : Élégies (Properce).

    Né à Assise en Ombrie vers 47 avant J-C et mort en 15 av. J-C., c'est un poète latin (sous le règne d'Auguste), auteur d'élégies amoureuses dédiées à Cynthia. Sa famille était d'un rang proche de l'ordre équestre, et fut ruinée en 42 av.J-C. Il étudia le droit à Rome, mais finit par y renoncer pour se consacrer à la poésie. Son premier ouvrage lui valut la protection de Mécène, homme politique et protecteur des arts qui prit également sous son aile Virgile et Horace). Il était l'ami du jeune Ovide et admirait Virgile. Mécène l'avait encouragé à écrire de la grande poésie nationale.

    L’élégie à la Renaissance[modifier] 

    ·         Renaissance

    Postérité[modifier] 

    Ce genre connu dans l’Antiquité se perpétue à toutes les époques de la poésie française Comme exemple de l’élégie romantique on peut citer un poème de Marceline Desbordes-Valmore Les Séparés (Poésies, 1821), dans lequel cette poétesse qui a fait du ton élégiaque son mode d’écriture poétique de prédilection mêle les deux genres d’élégies en associant la souffrance d’amour due à un abandon et la douleur due à un deuil.

    D’autres poètes romantiques ont écrit des élégies sur le deuil, souvent pour les mères après la perte de leurs enfants. Citons Marguerite-Victoire Babois Élégies sur la mort de ma fille âgée de cinq ans ou celles d’Adélaïde Dufrénoy sur les ruptures amoureuses L’amour, élégie ou Au LuxembourgÉvariste de Parny a aussi épanché ses sentiments après une rupture sentimentale. LamartineAlfred de MussetVictor Hugo… même s’ils n’ont pas donné à leurs poèmes le titre d’Élégie, ont fait de même. Les poèmes dédiés par Hugo à sa fille chérie Léopoldine en sont un exemple émouvant.

    Au xxe siècle, la poésie d’origine avant-gardiste a retrouvé le ton élégiaque quand des poètes (des hommes) ont perdu une femme aimée : Pierre Jean Jouve avec Hélène (1936) de Matière céleste (1937), Henri Michaux avec Nous deux encore (1948), Jacques Roubaud avec Quelque chose noir (1986), Bernard Dufour avec Le Temps passe quand même (1997), Jean-Pierre Verheggen avec Gisella (2004), André Velter avec ses Poèmes pour Chantal Mauduit : Le Septième Sommet (1998) et L’amour extrême (2000).

    Citons enfin un exemple d'élégie du xxe siècle qui a connu une grande popularité grâce au cinéma: le poème "Funeral Blues" de W. H. Auden, lu par un des personnages du film Quatre mariages et un enterrement, lors des funérailles de son ami.

    Voir aussi[modifier] 

    Sur les autres projets Wikimedia :

    ·             élégie, sur le Wiktionnaire

    ·         En musique :

    ·         Élégie, Op. 24, Gabriel Fauré

    ·         Élégie, Op. 143 et 160 Camille Saint-Saëns

    ·         Élégie, WWV 93 Richard Wagner ; Cette œuvre en la Bémol majeur écrite à Venise par Wagner à la fin de sa vie est considérée comme l'un de ses chefs d'œuvre thématiques pour piano. Connu sous le nom de "Thème Porazzi", il est aussi appelé "Elégie" en raison de son caractère profondément mélancolique. Ce thème a été choisi par Luchino Visconti pour son film Ludwig, le crépuscule des dieux (1972).

    ·         Au cinéma:

    ·         Les élégies d'Alexander Sokourov


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    L'heure Bleue

     

     

    Ce soir, j'adopte l'heure bleue...

     

     

    • Une petite improvisation :

     

     

    « Alors qu'il marchait, errant depuis des heures sous des frondaisons où nulle éclaircie n'osait s'attarder, s'ouvrirent devant lui les bras d'une rivière, flanquée là, au beau milieu d'une improbable clairière lumineuse, où il put enfin s'abreuver longuement.

    Et, levant les yeux sur des cieux trop longtemps invisibles, au creux desquelles, suspendue pour quelques instants encore, s'attardait magnifique l'Heure Bleue, instant de tous les possibles, il sut alors qu'il n'était plus ni perdu, ni seul. La quiétude et la beauté l'avaient trouvé là. ».

     

     

    • Définition :

     

    L'heure bleue désigne les quelques instants, entre le jour et la nuit, qui précède le crépuscule.

    C'est le moment où le ciel s'emplit presque entièrement d'un bleu pâle tirant sur un gris ardoise, plus foncé que le bleu ciel du jour.

    Cette couleur, particulièrement prisée des photographes, est causée par la diffusion Rayleigh.

    En été, cette heure est réputée être la meilleure pour saisir les fragrances et le parfum des fleurs.

     

    Mais l'expression désigne aussi le Paris des années précédant la Première Guerre Mondiale.

     

     

    • Synonymes :

     

    • Entre chien et loup : A la tombée du jour. Expression antique (II ème siècle av. J.C dans un texte hébraïque) qui fait référence au moment de la journée où l'on ne peut plus distinguer le chien du loup, deux animaux très semblables. Les romains disaient déjà : "inter canem et lupum" . La première mention en français remonte au XIII ème siècle.

    • A la Brune, A la Brunante : Vers le commencement de la nuit. Locution faite d'après le radical de « Brunir », qui apparaît dans la Chanson de Roland (1080) sous la forme « brunisant » qui signifie « brillant, poli ». Couramment employée au Québec, mais aussi en littérature.

     

     

    Quelques citations :

     

    • «C'est une heure incertaine, c'est une heure entre deux, où le ciel n'est pas gris même quand le ciel pleut... » Françoise Hardy

    • « S'il faut suivre demain l'intruse aux voiles sombres,

      Lucide, j'aimerai m'éteindre au petit jour

      En cueillant l'heure bleue où s'estompent les ombres. » Denise Duong

    • «  L'heure bleue...

      L'heure d'avoir sur la langue et dans le sang la chaleur d'un alcool en regardant dehors... où rien ne vous regarde.

      L'heure de franchir les portes des interdits.

      Et penser à ses mains, à ses bras...

      Et sentir la morsure de ses dents à vos lèvres...

      Et croire qu'ici, chez vous, c'est aussi les parfums de là-bas qui s'exhalent. »

      Michel Giliberti

    • « Le soleil s'est couché, la nuit pourtant n'est pas encore tombée. C'est le temps suspendu, l'heure où l'agitation fait place à une certaine lenteur , où tout est silencieux, l'heure où l' harmonie se fait douce entre le monde et la lumière. Dans cette lumière d'un bleu profond, tout prend une teinte gommée, les contours s'estompent, deviennent flous . Les gris s'installent progressivement ... » Quinquabelle

     

     

    Origine :

     

    Malgré des recherches assidues, je n'ai rien pu trouver concernant l'origine de cette superbe expression, toute poétique qu'elle soit.

    Je continuerai, et si dans ma quête de savoir je déniche quelque secret intéressant, je reviendrai ici vous en faire part.

     

     

    Sources : Wikipédia ; Les-Expressions.com

     

     

     

    D'ici là, savourez donc ces quelques mots, et je vous dis à bientôt.

     

     

     

    Lully.©


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  • Assassin.



    Aujourd'hui, j'adopte l'Assassin, à mes risques et périls ... (=^__^=)



    • Une petite improvisation :


    « Dans l'ombre, je me faufile, illusion parmi les illusions, faucheur nocturne au pas feutré. Dans l'ombre, caméléon, je me fonds au décor, glissant vers ma victime. Dans l'ombre, sans un son, sans un bruit, dans un ballet parfait, je fonds sur mon ennemi. Déjà, il git au sol, étendu seul, son sang s'écoule lentement pour unique linceul. Dans l'ombre, dores et déjà, j'ai disparu, moi, L'Assassin, l'Âme perdue. ».



    • Définition :


    1. Nom Masculin : Personne qui commet un homicide avec préméditation.

    • Ancien : Autrefois et figurément, Mouche noire que les femmes se mettaient au dessous de l'oeil.


    2. Adjectif : Qui tue, qui est malfaisant, funeste.



    • Synonymes :


    criminel, meurtrier, tueur, massacreur, égorgeur, homicide, bandit, malfaiteur, mouche, parricide, régicide, sbire, spadassin, terreur, tyrannicide, infanticide, haschischin, [assassineur, assassinateur] *, boucher, brigand, coquet, empoisonneur, fratricide, génocide, étrangleur, bravo (tueur à gages en Italie)...


    • * Termes dont se sert le langage dit « vulgaire » mais qui sont des archaïsmes dont l'usage a été banni. C'est donc une faute de s'en servir.

    • Les synonymes les plus courants sont généralement « meurtrier » et « homicide ». L'homicide est le terme le plus général; il se dit de celui qui tue un homme, soit avec intention, soit par imprudence. L'assassin et le meurtrier ont l'intention de tuer, mais le premier dresse un guet-apens et attaque en trahison, alors que dans le terme meurtrier, l'idée de guet-apens, de trahison, n'est pas impliquée.


    • Littéraire :


    1. Celui qui tue, qui commet un homicide avec préméditation ou guet-apens ; Celui qui assassine : un lâche assassin :

    «  La nuit vient. Le hibou s'envole. C'est l'instant

    Où l'on songe aux récits des aïeules naïves...

    Sous un fourré, là-bas, des sources vives

    Font un bruit d'assassins postés se concertant. »

    Verlaine, Poèmes saturniens, 1866.


    « Soyons des ennemis et non des assassins. »

    Racine, Andromaque.


    2. Le féminin est rare et littéraire :

    «  [...] il a fallu qu'il se rencontrât un Octave Feuillet pour rendre le thème ridicule à force d'être caricatural et outré, en faisant tout bêtement de cette jeune fille une empoisonneuse et une assassine de M. Dennery! ».

    E. et J. de Goncourt, Journal, 1886.


    «  Et vous en avez moins [de peine] à me croire assassine... ».

    Corneille, Nicomède.


    3. Métaphorique :

    «  Du sommet où est cette maison, on aperçoit au sud-est, à un mille de la côte, l'écueil des Hanois. Cet écueil est célèbre. Il a fait toutes les mauvaises actions que peut faire un rocher. C'était un des plus redoutables assassins de la mer. Il attendait en traître les navires dans la nuit. »

    V.Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866.




    • Citations :


    • «  On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu. ».

      Jean Rostand, Pensée d'un biologiste.


    • «  Dieu! » soupire à part soi la plaintive Chimène,

      «  Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa! ».

      José Corti, La Négresse blonde.


    • «  Si l'on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que Messieurs les assassins commencent. ».

      Alphonse Karr, Les Guêpes.





    • Historique :


    • XIIIème s. :

      « Le vieil de la montaigne savoit bien que, si il en fesit un tuer [grand-maître des Templiers], l'en y remeist tantost un autre aussi bon; et pour ce ne vouloit il pas perdre les assacis en lieu là où il ne peut riens gaainger ». (inconnu).

      «  Et pour ce ne font force li assacis d'eulx faire tuer, quand leur seigneur leur commande, pour ce que il croient que il seront assez plus aise quant il seront mors que il n'estoient devant. ». (inconnu).


    • XVIème s. :

      «  Ruynant les obscures forests, receptacles de briguans et meurtriers, taulpinieres d'assassinateurs ... ». Rabelais, Pantagruel, III, 2.

      «  Les hommes seront loupz es hommes, briguans, assassineurs, empoisonneurs. ». Rabelais, Pantagruel, III, 3.




    • Étymologie :


    • provençal : assassin, ansessi

    • ancien catalan : assessi

    • espagnol : asesino

    • italien : assassino

    • bases latines : assasini, assessini, assisini, hassatuti, heissesin


    • de l'arabe : haschisch, nom de la poudre des feuilles de chanvre, avec laquelle on prépare le haschisché.

      Le Prince des assassins, ou Scheik, ou Vieux de la montagne, faisait prendre du haschisch à certains hommes qu'on nommait feidawi ; ces hommes avaient des visions qui les transportaient et qu'on leur représentait comme un avant-goût de Paradis. A ce point, ils se trouvaient déterminés à tout faire, et le prince les employait à tuer des personnages ennemis. C'est ainsi qu'une plante enivrante a fini par donner son nom à l'assassinat.





    C'est fini pour aujourd'hui :)

    A très vite!





    Lully.©


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  • Magnanimité.


    Aujourd'hui, j'adopte la « magnanimité ».


    • Une Petite Phrase improvisée :


    " Et, Alors que je contemplais, glaciale, presque avec dégoût, l'ignominie de mes congénères les Hommes, en proie à une crise mysanthrope imminente, je me souvins de ce jour où Elle me sourit, miraculeuse éclaircie, du haut de ses trois ans, et mon esprit consentit enfin à plus de magnanimité, pour quelques instants encore..." .



    • Définition :


    Nom féminin.

    1. grandeur d'âme, clémence, générosité.

    2. Générosité, grande libéralité.


    • Synonymes :

    âme, beauté, bienveillance, bonté, clémence, cœur, générosité, grandeur, indulgence, largeur d'esprit, munificence, noblesse.


    • Littéraire :


    1. Vertu de celui qui est magnanime.

    • « … Qui soutient avec cœur et magnanimité L'honneur de sa naissance et de sa dignité ». (Corneille).

    • « La magnanimité est un noble effort de l'orgueil, par lequel il rend l'homme maître de lui-même pour le rendre maître de toutes choses ». (La Rochefoucault).

    • « La magnanimité est assez bien définie par son nom; néanmois on pourrait dire que c'est le bon sens de l'orgueil, et la voie la plus noble pour recevoir des louanges ». (La Rochefoucault).

    • « La magnanimité méprise tout, pour avoir tout ». (La Rochefoucault).

    • « On ne peut assez louer la magnanimité de cette princesse : la fortune ne pouvait rien sur elle ». (Bossuet).

    • « La magnanimité qui se rend justice à elle-même, qui se connaît, tient le milieu entre l'humilité et l'orgueil ». (Diderot).


    1. Acte de magnanimité :

    • « Henri II donna deux édits par lesquels il assura une pleine franchise à ses sujets; les deux Bourgognes ne se ressentirent pas encore de ces magnanimités ». (Voltaire).


    1. Par Moquerie :

    • « Tandis qu'il se fortifiait ainsi par toutes les magnanimités d'opéra qui lui venaient en tête... ». (Hamilton).



    • Historique :


    • XIII ème siècle : - « De Magnanimité ; ceste parole vaut autant à dire comme grant corage ou hardement ou proesce ; car ele nos fait, par nostre gré, envaïr raisonablement les grans choses ». (Brun.Latini).

    • XIV ème siècle : - « Magnanimité est en grans choses et vers grans choses, et ce appert assez par le nom d'elle ». (Oresme).

    • XVI ème siècle : - « Et [Marie de Bourgogne] ha esté de son temps une dame de grand sens et excedant en magnanimité et prudence la capacité qui ordinairement tombe en l'esprit de tel sexe ». (Paradin).



    • Étymologie :


    • provençal : magnanimitat

    • espagnol : magnanimidad

    • italien : magnanimità

    • du latin : magnanimitatem, de magnanimus, magnanime




    Et voilà, à la semaine prochaine :)





    Lully.©


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