•  

    Bonsoir à vous, amis, habitués, ou visiteurs de passage échoués sur mon petit coin de toile...

    Il y a bien longtemps que je ne m'étais adressé à vous, et je m'en excuse.

    C'est toujours cette même histoire de vile Muse traîtresse qui s'éloigne de moi et ne daigne pour le moment pas me revenir.

    *Chuchotements* : 

    [ J'ai beau l'invectiver quelque peu, elle me manque... Chuuut! ].

     

    Il y a peu de temps, J'ai reçu une charmante invitation de la part d'un jeune homme de passage, qui me proposait de venir participer à la vie de son forum consacré aux choses du Livre [Je dis cela avec amour, les choses du Livre, comme on dirait les choses du sexe ].

    On ne se refait pas, je suis une curieuse, et je ne résiste que difficilement à une telle invitation, d'autant plus lorsqu'elle concerne bien justement ces fameuseschoses du... Livre. [Je vous ai eu bande de voyous et péronnelles :p].

    Bref, j'ai découvert un haut lieu où s'exprime sans conteste un amour éperdu de ces choses là que sont Littérature et Écriture, et je m'y sens déjà chez moi.

    Je vous invite à vous y rendre, vous aussi, amoureux des lettres et des mots, vous n'y serez guère déçus.

     

    Mais je ne viens pas ce soir papoter avec vous pour cette unique raison, même si, en soit, elle serait suffisante.

    Non.

    J'avais perdu ma frénésie de lecture, depuis quelques temps, et, Grand Merci, ma découverte de ce forum, cette Épopée Littéraire, a su la faire renaître.

    Je me propose donc de vous faire partager mes lectures, au sein d'une nouvelle rubrique, intitulée avec justesse et simplicité - Lectures - , en espérant que vous n'hésiterez pas à y aller de vos commentaires et avis éclairés à partager sur celles-ci, et pourquoi pas me donner aussi de précieuses suggestions d'œuvres que vous-même aurez aimé!

     

    D'ici à ce que cette vile coquine de Muse me revienne, nous aurons tout de même de quoi alimenter nos âmes et nos esprits!

     

    Bien à vous,

    Une petite Lutine en perdition au cœur de pages infinies.

     

     

    Lully.



    9 commentaires

  • Assassin.



    Aujourd'hui, j'adopte l'Assassin, à mes risques et périls ... (=^__^=)



    • Une petite improvisation :


    « Dans l'ombre, je me faufile, illusion parmi les illusions, faucheur nocturne au pas feutré. Dans l'ombre, caméléon, je me fonds au décor, glissant vers ma victime. Dans l'ombre, sans un son, sans un bruit, dans un ballet parfait, je fonds sur mon ennemi. Déjà, il git au sol, étendu seul, son sang s'écoule lentement pour unique linceul. Dans l'ombre, dores et déjà, j'ai disparu, moi, L'Assassin, l'Âme perdue. ».



    • Définition :


    1. Nom Masculin : Personne qui commet un homicide avec préméditation.

    • Ancien : Autrefois et figurément, Mouche noire que les femmes se mettaient au dessous de l'oeil.


    2. Adjectif : Qui tue, qui est malfaisant, funeste.



    • Synonymes :


    criminel, meurtrier, tueur, massacreur, égorgeur, homicide, bandit, malfaiteur, mouche, parricide, régicide, sbire, spadassin, terreur, tyrannicide, infanticide, haschischin, [assassineur, assassinateur] *, boucher, brigand, coquet, empoisonneur, fratricide, génocide, étrangleur, bravo (tueur à gages en Italie)...


    • * Termes dont se sert le langage dit « vulgaire » mais qui sont des archaïsmes dont l'usage a été banni. C'est donc une faute de s'en servir.

    • Les synonymes les plus courants sont généralement « meurtrier » et « homicide ». L'homicide est le terme le plus général; il se dit de celui qui tue un homme, soit avec intention, soit par imprudence. L'assassin et le meurtrier ont l'intention de tuer, mais le premier dresse un guet-apens et attaque en trahison, alors que dans le terme meurtrier, l'idée de guet-apens, de trahison, n'est pas impliquée.


    • Littéraire :


    1. Celui qui tue, qui commet un homicide avec préméditation ou guet-apens ; Celui qui assassine : un lâche assassin :

    «  La nuit vient. Le hibou s'envole. C'est l'instant

    Où l'on songe aux récits des aïeules naïves...

    Sous un fourré, là-bas, des sources vives

    Font un bruit d'assassins postés se concertant. »

    Verlaine, Poèmes saturniens, 1866.


    « Soyons des ennemis et non des assassins. »

    Racine, Andromaque.


    2. Le féminin est rare et littéraire :

    «  [...] il a fallu qu'il se rencontrât un Octave Feuillet pour rendre le thème ridicule à force d'être caricatural et outré, en faisant tout bêtement de cette jeune fille une empoisonneuse et une assassine de M. Dennery! ».

    E. et J. de Goncourt, Journal, 1886.


    «  Et vous en avez moins [de peine] à me croire assassine... ».

    Corneille, Nicomède.


    3. Métaphorique :

    «  Du sommet où est cette maison, on aperçoit au sud-est, à un mille de la côte, l'écueil des Hanois. Cet écueil est célèbre. Il a fait toutes les mauvaises actions que peut faire un rocher. C'était un des plus redoutables assassins de la mer. Il attendait en traître les navires dans la nuit. »

    V.Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866.




    • Citations :


    • «  On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu. ».

      Jean Rostand, Pensée d'un biologiste.


    • «  Dieu! » soupire à part soi la plaintive Chimène,

      «  Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa! ».

      José Corti, La Négresse blonde.


    • «  Si l'on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que Messieurs les assassins commencent. ».

      Alphonse Karr, Les Guêpes.





    • Historique :


    • XIIIème s. :

      « Le vieil de la montaigne savoit bien que, si il en fesit un tuer [grand-maître des Templiers], l'en y remeist tantost un autre aussi bon; et pour ce ne vouloit il pas perdre les assacis en lieu là où il ne peut riens gaainger ». (inconnu).

      «  Et pour ce ne font force li assacis d'eulx faire tuer, quand leur seigneur leur commande, pour ce que il croient que il seront assez plus aise quant il seront mors que il n'estoient devant. ». (inconnu).


    • XVIème s. :

      «  Ruynant les obscures forests, receptacles de briguans et meurtriers, taulpinieres d'assassinateurs ... ». Rabelais, Pantagruel, III, 2.

      «  Les hommes seront loupz es hommes, briguans, assassineurs, empoisonneurs. ». Rabelais, Pantagruel, III, 3.




    • Étymologie :


    • provençal : assassin, ansessi

    • ancien catalan : assessi

    • espagnol : asesino

    • italien : assassino

    • bases latines : assasini, assessini, assisini, hassatuti, heissesin


    • de l'arabe : haschisch, nom de la poudre des feuilles de chanvre, avec laquelle on prépare le haschisché.

      Le Prince des assassins, ou Scheik, ou Vieux de la montagne, faisait prendre du haschisch à certains hommes qu'on nommait feidawi ; ces hommes avaient des visions qui les transportaient et qu'on leur représentait comme un avant-goût de Paradis. A ce point, ils se trouvaient déterminés à tout faire, et le prince les employait à tuer des personnages ennemis. C'est ainsi qu'une plante enivrante a fini par donner son nom à l'assassinat.





    C'est fini pour aujourd'hui :)

    A très vite!





    Lully.©


    votre commentaire

  • Magnanimité.


    Aujourd'hui, j'adopte la « magnanimité ».


    • Une Petite Phrase improvisée :


    " Et, Alors que je contemplais, glaciale, presque avec dégoût, l'ignominie de mes congénères les Hommes, en proie à une crise mysanthrope imminente, je me souvins de ce jour où Elle me sourit, miraculeuse éclaircie, du haut de ses trois ans, et mon esprit consentit enfin à plus de magnanimité, pour quelques instants encore..." .



    • Définition :


    Nom féminin.

    1. grandeur d'âme, clémence, générosité.

    2. Générosité, grande libéralité.


    • Synonymes :

    âme, beauté, bienveillance, bonté, clémence, cœur, générosité, grandeur, indulgence, largeur d'esprit, munificence, noblesse.


    • Littéraire :


    1. Vertu de celui qui est magnanime.

    • « … Qui soutient avec cœur et magnanimité L'honneur de sa naissance et de sa dignité ». (Corneille).

    • « La magnanimité est un noble effort de l'orgueil, par lequel il rend l'homme maître de lui-même pour le rendre maître de toutes choses ». (La Rochefoucault).

    • « La magnanimité est assez bien définie par son nom; néanmois on pourrait dire que c'est le bon sens de l'orgueil, et la voie la plus noble pour recevoir des louanges ». (La Rochefoucault).

    • « La magnanimité méprise tout, pour avoir tout ». (La Rochefoucault).

    • « On ne peut assez louer la magnanimité de cette princesse : la fortune ne pouvait rien sur elle ». (Bossuet).

    • « La magnanimité qui se rend justice à elle-même, qui se connaît, tient le milieu entre l'humilité et l'orgueil ». (Diderot).


    1. Acte de magnanimité :

    • « Henri II donna deux édits par lesquels il assura une pleine franchise à ses sujets; les deux Bourgognes ne se ressentirent pas encore de ces magnanimités ». (Voltaire).


    1. Par Moquerie :

    • « Tandis qu'il se fortifiait ainsi par toutes les magnanimités d'opéra qui lui venaient en tête... ». (Hamilton).



    • Historique :


    • XIII ème siècle : - « De Magnanimité ; ceste parole vaut autant à dire comme grant corage ou hardement ou proesce ; car ele nos fait, par nostre gré, envaïr raisonablement les grans choses ». (Brun.Latini).

    • XIV ème siècle : - « Magnanimité est en grans choses et vers grans choses, et ce appert assez par le nom d'elle ». (Oresme).

    • XVI ème siècle : - « Et [Marie de Bourgogne] ha esté de son temps une dame de grand sens et excedant en magnanimité et prudence la capacité qui ordinairement tombe en l'esprit de tel sexe ». (Paradin).



    • Étymologie :


    • provençal : magnanimitat

    • espagnol : magnanimidad

    • italien : magnanimità

    • du latin : magnanimitatem, de magnanimus, magnanime




    Et voilà, à la semaine prochaine :)





    Lully.©


    6 commentaires
  •  

    Rêves, Désirs et Envies en Vrac



    Réussir mon concours – Arrêter de fumer – Attraper des papillons pour mieux les relâcher – Embrasser mon amour à midi pétantes au sommet de la Tour Eiffel – Indépendance Financière – Lire un livre par jour – Méditer plus souvent – Faire un Voyage Astral – Faire un Voyage Lointain – N'avoir plus peur de rien – M'épanouir – Être éditée – Écrire – Écrire – Écrire – Être moins égoïste – Ne plus m'angoisser – Avoir confiance en moi – Faire un enfant – Ou deux … - Jamais deux sans trois. - Une Bonne Hygiène de Vie – Boire une Margarita – Terminer mon Roman – Faire l'amour plus souvent – Prendre soin de moi – Une Nouvelle Garde Robe – Un Grand Appartement – Un peu de solitude – Rêver les yeux ouverts – Allongée dans l'herbe – Jouer au poker – Promenades en Forêt – Retour à Brocéliande – Me fiancer – Faire un repas indien – Organiser un dîner – Dormir la nuit, et vivre la journée – Tourner des pages – Ne plus douter – Éteindre cette cigarette – Prendre un petit déjeuner – Écrire – Écrire – Écrire – Fourmiller d'idées – Prendre de belles photos – Tout Immortaliser – Aimer plus tendrement – Bronzer – Me Baigner – Faire de la randonnée – Inventer des Histoires – Créer des Univers – Faire un jeu de rôle sur table – Revoir de vieux amis – Apprendre à Nager – Vaincre mes peurs – Être en forme – Déborder d'énergie – Faire un peu de Magie – Visiter le Monde – M'y Attarder – Écrire vraiment – Glandouiller – Réussir – Vivre Heureuse. 



    Lully.©



    7 commentaires

  • Aujourd'hui, pour la première fois, le mot que j'adopte sera « Vénusté ».



    - Une petite phrase improvisée :


    « Et en cette heure matinale, alors que l'aube commence à poindre et que j'entends quelques mouettes chantonner par delà ma fenêtre entrouverte sur le monde, je me laisse enfin choir et bercer au gré de la vénusté d'un songe éveillé. »




    • Littéraire :

    A.

    1. a) [À propos d'une femme] Beauté comparable à celle de Vénus, pleine d'attraits sensuels, de séduction ineffable.

    « Ton corps doux et bénin A tout (...) De si grassement féminin, De si voluptueux (...) Depuis les jambes (...) Jusqu'aux jolis tétins d'infante, (...) Jusqu'à ta gorge triomphante Dans sa gracile vénusté » (Verlaine, 1889).

    Personne d'une beauté charmeuse.

    « La beauté se contemple (...); faute de ce rayonnement, elle nous méduse sans nous « plaire ». Le charme est la ceinture de Vénus qui fait de la beauté une vénusté, le talisman qui la rend séduisante » (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957).

    b) Beauté empreinte de grâce.

    « Ce pur dandy [Tennyson] pourtant atteint de quelque lenteur à effleurer le ciel suprême, pour volontairement s'être apaisé d'une élémentaire vue poétique, et du cygne assimilé non la seule blancheur et vénusté, mais le bas vol même » (Valéry, Corresp. [avec G. Fourment], 1892).

    « Cette enfance qui est vénusté, et joie, et appétit de la découverte » (Giono, Poids du ciel, 1938).

    2. [À propos d'un artiste ou d'une œuvre] Qualité de celui qui s'exprime de manière séduisante ou de ce qui plaît par une moelleuse douceur, par une agréable fraîcheur d'expression.

    « Je n'ai pas à voir s'il [Prud'hon] n'abuse point quelquefois par trop de mollesse et de rondeur: mais il a au degré suprême la grâce suave et la vénusté » (Sainte-Beuve, 1854).

    « À ces airs de ballets improvisés, il [Mozart] attache peu d'importance: de là vient justement leur fraîcheur et leur vénusté » (Ghéon, Prom. Mozart, 1932).

    3. [À propos d'une chose concrète.] Qualité de ce qui produit une impression délicate sur les sens.

    « Venise (...) vous périssez à votre insu; moi, je sais mes ruines; votre ciel voluptueux, la vénusté des flots qui vous lavent, me trouvent aussi sensible que je le fus jamais » (Chateaubriand., Mémoires, 1848).

    « Les vins de Touraine épousent l'image du climat et du sol qui s'harmonisent parfaitement. On retrouve (...) douceur et légèreté, bouquets de fleurs et de fruits, souplesse et élégance, grâce, vénusté » (Rustica hebdo, 14-20 oct. 1981).

    4. Au figuré. [À propos d'une chose abstraite.] Qualité de ce qui enchante l'esprit. I

    « Il aurait voulu contempler sa propre pensée sous l'aspect d'une nymphe aux belles hanches. Elle lui apparaissait en sa forme véritable, qui était grêle et sans vénusté » (A. France, Mannequin, 1897).

    « Des rêves (...) où les espoirs ont perdu (...) leur vénusté adolescente » (Genevoix, Boîte à pêche, 1926).

    B. − Rare. Synonyme de éroticité (érotique), sensualité, volupté.

    « Qui peut se vanter d'être chaste en ce monde où tout nous donne l'exemple (...) de l'amour, où tout (...) nous conseille les voluptueux embrassements? (...) il s'en faut que les divers hymens des quadrupèdes (...) égalent en vénusté les noces des arbres » (A. France, Île ping., 1908).



    • Étymologie et Histoire :

    •  1481 (Reg. du Puy de l'Ecole de Rhetorique de Tournai, 15e Congrégation, p. 179)

    • XVIème siècle, V. Hugo.

    • rare avant le milieu du XIXème siècle

    • Emprunté au latin venustus « plein de charme; gracieux », dérivé de vénus.





    C'est tout pour aujourd'hui ! (=^__^=)







    Lully.


    3 commentaires